L’essor des énergies renouvelables à fait apparaître de nouveaux enjeux pour leur intégration dans les micro- réseaux électriques. Plusieurs sources d’énergie (renouvelables ou non), ainsi que plusieurs moyens de stockage (batteries, hydrogène) peuvent co-exister au sein d’un même système (connecté ou non à un réseau électrique principal). La plupart des travaux actuels ne prennent pas en compte l’évolution du système sur toute sa période d’usage. Ainsi, l’architecture topologique du réseau peut être amenée à varier, mais le vieillissement des composants du système peut aussi remettre en question la stratégie de pilotage des flux de puissance.
L’un des principaux verrous est alors de dimensionner le système en tenant compte des incertitudes induites par les évolutions du système sur sa phase d’usage.

Cette thèse de doctorat s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche, incluant les laboratoires et entreprises suivants : LS2N (Nantes), FEMTO-ST (Belfort), LEMTA (Nancy), SATIE (Cergy-Pontoise), GeePs (Gif-sur-Yvette) et SIDELEC (La Réunion).