Dans le cadre de son cycle de conférences sur les robots en milieux extrêmes, la Cité des Sciences et de l’Industrie en partenariat avec le magazine « Pour la Science » a invité Frédéric Boyer, professeur au sein de l’équipe ReV, à s’exprimer en direct le 14 janvier 2021. Il a présenté les travaux de son équipe sur le sens électrique – un 6ème sens pour la robotique sous-marine, et en particulier le projet européen SubCULTron (essaim de 120 drones bio-inspirés immergés dans la lagune vénitienne pour capter et collecter des données sur les pollutions, la salinité, les courants ou la hauteur du marnage).
Durant 2 ans, l’équipage scientifique va étudier en Atlantique Sud le microbiome. Les micro-organismes marins ont un rôle majeur dans l’Océan, un rouage fondamental dans la grande machine climatique.
La mission Tara Microbiomes est une mission flagship du projet AtlantECO porté par l’équipe COMBI.
AtlantECO est un projet de recherche ambitieux financé par l’Union européenne pour explorer l’océan Atlantique afin de mieux connaître les régions sous-étudiées de l’Atlantique Sud(comparativement à l’Atlantique Nord). Le projet cartographiera les connaissances nouvelles et existantes sur les microbiomes trouvés dans les rivières, les eaux côtières, l’océan ouvert, les sédiments marins, les déchets plastiques et l’atmosphère. À l’aide d’approches génétiques, d’imagerie et environnementales de prochaine génération, AtlantECO développera des outils de diagnostic et des mesures pour évaluer l’état des microbiomes de l’Atlantique et de leurs services écosystémiques. Il déterminera comment les régions marines et leurs écosystèmes sont connectés en développant des modèles qui tiennent compte des processus dynamiques tels que les panaches fluviaux et la circulation océanique. Couplés aux scénarios climatiques futurs, ces modèles aideront à prédire la migration des espèces, la capacité de l’océan à capturer et stocker le dioxyde de carbone atmosphérique, le transport des polluants, et l’équilibre entre la santé des écosystèmes et les activités humaines.
La chaire Unesco pour la formation des enseignants par les ressources éducatives libres et l’Intelligence Artificielle, basée à l’Université de Nantes publie désormais des actualités sur https://twitter.com/Chaire_RELIA.
Une étude microbiologique du changement climatique, de l’adaptation et de la résilience aux prévoir l’avenir des services des écosystèmes marins de l’Atlantique
Sélectionné par l’ANR dans le cadre de l’appel « contrats doctoraux en IA » 2020-2025, le projet AIby4 réunit 4 partenaires nantais : Université de Nantes, Centrale Nantes, INSERM et CHU de Nantes autour de 2 objectifs :
Animer la recherche en IA du site nantais, via la constitution d’une cohorte de doctorants et doctorantes du domaine qui auront accès aux animations et formations autour des thématiques du projet ainsi qu’une certaine visibilité lors des événements
Créer de nouvelles synergies entre les partenaires nantais via le cofinancement de thèses interdisciplinaires.
Désormais sur de bons rails, AIby4 présente les résultats suivants en cedébut d’année universitaire :
Dans le cadre de sa mission d’ambassadeur régional de la Fête de la Science, confiée par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation Florent Laroche (équipe IS3P) animera pendant une semaine le compte Twitter @EnDirectDuLabo à partir du lundi 5 octobre. Il rendra compte, à différents moments de la journée de son quotidien en tant que chercheur. N’oubliez pas de vous abonner si ce n’est déjà fait !
Pendant plus de 30 ans, une revue -appelée Revue d’Intelligence Artificielle (RIA)- a permis de publier en français des articles couvant de nombreux champs scientifiques de l’Intelligence Artificielle (IA). Son histoire témoigne des évolutions de l’IA, de ses interactions avec d’autres disciplines, et aussi de la variété des applications de l’IA dans le milieu socio-économique. À l’origine RIA était hébergée par l’éditeur Hermès, puis suite à une vente, par les éditions Lavoisier. En 2019, une revente a conduit RIA à passer sous le contrôle de l’IIETA (International Information and Engineering Technology) basée à Edmonton au Canada. Les conditions de cette revente[1] ont conduit le comité de rédaction, attaché tant à la publication en langue française qu’à un processus rigoureux d’évaluation des articles sans transaction financière, à démissionner. S’est alors posée la question de la pertinence de l’existence d’une revue francophone de qualité. Sans contradiction avec les diffusions en anglais qui accompagnent aujourd’hui la visibilité internationale de la recherche en IA, deux arguments majeurs se sont ajoutés à la longévité de la revue RIA pour montrer l’intérêt d’un périodique en langue française dans ce domaine :
1/ La vitalité de la recherche française dans les différents champs de l’IA
2/ Le développement de l’IA dans l’espace francophone.
Le 1er numéro de la revue est sorti le 14 septembre. Retrouvez le préambule en ligne.